Traversee Lautoka/ Noumea a bord de Saveke (Juin 08)
Me voila donc embarque sur Saveke, charmant voilier dune quinzaine de metre, en compagnie d un americain et d un australien.Premier depart ... faux depart nous sommes contraint de faire demi tour suite a une avarie hydraulique sur la roue ( cest pas comme pour le vendee Globe mais presque), un retour inoppine au POrt, une journee de travail et cette fois en route. La route est pas tres longue 600 miles (un peu plus de 1000km) .L allure de Saveke me change de L alvei puisque nous frolons regulierement les 9 noeuds et effectuons un traversee sans encombre en environ 5j ...
Bref la
cohabitation américano australo française se passe bien et le bateau file vers
Nouméa. Nous rentrons dans le lagon au lever du jour puis approchons doucement
des cotes .... L approche et magnifique, les paysages semblent sublimes et tout
a fait différents de Fiji...
On ne pouvait
espérer de meilleur accueil, quelques miles avant de rentrer dans le Port, deux
ou trois baleines a bosse fait son spectacle sous nos yeux, elle exécute qq
sauts impressionnants. FABULEUX.
Nous expédions
rapidement les formalités douanières, et allons faire un petit tour en ville,
une petite ville française au milieu du pacifique, étrange. Cela semble bizarre
de recotoyer le fromage, les baguettes et les croissants, mais je m acclimate
vite .
La ville en elle
même est un peu bizarre, les tensions sont omniprésentes, c est une ville a
deux vitesses on sent bien vite qu il y a beaucoup d argent mais la répartition
laisse a désirer, bref l ambiance est un peu bizarre...
Je reste qq jours
sur le bateau histoire de les aider un peu, qq bricoles a changer sur le bateau
et ils ne parlent pas français du coup me voici traducteur...une première, et
vue qu il s agit d achat de pièces je m occupe aussi du marchandages.
Apres qq jours Nouméa
c bien mais, l’envie me prend de bouger, après je n ai plus l habitude d être
en ville, et je doute que Nouméa soit le meilleur exemple Calédonien. Cette
envie est partagée par l autre équipier mais pas vraiment par le capitaine
omnibule par son bateau. Enfin a près qq tractations, nous obtenons un départ
pour l ile des PIns, ils passeront qq jours la bas, me dropperont et voguerons
vers l australie.
L ile des Pins
nous est decrit comme un endroit paradisiaque, c est parti allons la visiter.
Apres avoir
solutionne les tracasseries douanières de dernière minute, nous partons dans la
matinée, il ne faut pas trop traîner en route car l ile de situe a plus de 60
miles et il est préférable d arriver au mouillage de jour. Rate, le vent n est
pas avec nous, résultats, arrivée by night au radar sur la baie de Kuto, c est
mon premier mouillage de nuit et c est assez impressionnant. Enfin le capitaine
maîtrise, pas de souci, c est un ancien pêcheur en Alaska, il a passe toute sa
vie sur des bateaux de pêches dans le grand nord, il vit assez folle et ultra
rude. Il nous a raconte quelques histoires hallucinantes, il a fait parti de la
Gold rush du King crabe. En effet, le meilleur moyen a l epoque de gagner
beaucoup et rapidement de l’argent était de partir sur ces chalutiers a la
pêche au crabe, des salaires mirobolants mais des dangers omniprésents, il en
est la preuve vivante car son bras gauche est quasi HS, accident en mer...bref
revenons a nos moutons …
Nous débarquons
donc le lendemain matin et l ile tient ces promesses, plages de sables fins,
eau claires, poissons a gogo, je tombe même nez avec une énormes raie d au
moins 1.5m d envergure et je croise qq tortues … énormes.
Apres qq jours
ici, Tom, le capitaine désire repartir vers l Australie, je descend donc du
bateau et mais moins d une heure pour trouver un nouveau lieu de villégiature ou
je ne suis plus près de décoller ..